Paulette Guinchard, une ministre qui a laissé sa trace.
Préfet de la Dordogne en 2001 et 2002, je ne garde le souvenir que d’une des visites ministérielles, si nombreuses : la sienne. Ministre chargée des personnes âgées, Paulette Guinchard apportait une vision complète de l’avenir, autour de la question de la dépendance : une mesure des besoins, nés de l’allongement de l’espérance de vie ; des métiers, des emplois et des formations nécessaires ; une nouvelle branche de la sécurité sociale à créer pour financer des prestations nouvelles et adaptées ; une organisation de la prise en charge à la fois précise pour ce qui est de la responsabilité administrative – le Département -, et personnalisée pour les intéressés.
C’était il y a vingt ans. Aujourd’hui, tous les Français savent ce qu’est « la dépendance ». Mais tous ne savent pas encore qu’ils doivent à Paulette Guinchard, ministre du gouvernement Jospin, à la fois cette vision, fruit d’un important travail préparatoire, et l’énergie qui l’a fait devenir réalité.