Paulette, là où tu es, si tu m’entends, je veux avec beaucoup de peine et d’émotion te rendre hommage et saluer en toi une grande militante, une visionnaire dans les combats que tu as menés à bien pour les autres.
Dans les hautes fonctions que tu as occupées, les valeurs humaines qui t’animaient, ton intégrité, ta simplicité, ta tolérance et ton humilité restent un exemple pour beaucoup. Merci d’avoir œuvré dans le domaine de la santé, le droit des patients au côté de l’ARUCAH (association des représentants des usagers dans les cliniques, les associations sanitaires et les hôpitaux).
Ce qui doit rester dans l’esprit de chacun, c’est le travail réalisé par toi pour le bien être des personnes âgées, le dossier de l’APA si bien constitué par toi, toute la nation te le doit aujourd’hui.
Une petite anecdote : lors d’un CA au centre hospitalier de Pontarlier auquel tu assistais en tant que ministre, je t’avais posé la question : aujourd’hui Paulette, protocole ou pas protocole ? Ta réponse : « ne changeons rien ». Nous étions les seules à employer le tutoiement. C’était Paulette, restée elle-même partout et toujours.
Je garde de bons souvenirs de nos nombreuses rencontres et partages de journées aux Erauges à Guyans-Vennes avec des amis. Quel bon temps ! Quel bonheur et quelle chance d’avoir croisé ton chemin pendant tant d’années.
Merci Paulette pour ton dernier acte militant. C’est toi jusqu’à la fin.
Adieu Paulette, chère et regrettée amie