Quand Paulette me demanda en 2005 de prendre la direction du musée des maisons comtoises, j’ai bien sûr accepté et trouvé en elle ce qu’il fallait pour réussir. Je puisais mon énergie dans sa confiance.
Son autorité naturelle, jamais condescendante ni arrogante, s’exerçait avec bonheur et partage d’idées. Je n’ai pas souvenir d’une quelconque friction en réunion, que ce fût en petit comité ou en assemblée.
Le respect mutuel s’était imposé spontanément et qu’est-ce que c’était bien ! La sincérité de ses idées et de ses convictions transparaissait dans sa personne et on pouvait lui parler avec franchise des difficultés rencontrées, faire des propositions et des demandes toujours examinées avec bienveillance et pertinence. Et son autorité politique, quelle béquille pour ce musée qu’il fallait remettre en ordre de marche !
J’ai aimé Paulette, j’ai aimé travailler sous sa présidence, avec elle, et chacun qui l’a connue au musée s’en souvient avec émotion et bonheur