Paulette est partie, mais elle ne nous a pas quittés.
Nous avons souvent eu l’occasion d’échanger sur mon lieu de travail, un salon de coiffure que j’avais appelé un lieu de vie, bien loin des ambiances que rencontrait Paulette dans sa vie professionnelle.
Zaza se promenait de fauteuil en fauteuil, passant de l’un à l’autre, si l’envie lui prenait, elle plaçait deux fauteuils l’un en face de l’autre puis s’installait pour écouter, échanger, rassurer, aider.
Son regard si direct, son honnêteté transperçaient et redonnaient confiance.
Elle me disait souvent : « c’est toujours pareil, chez toi je ne sais jamais à quelle heure je repartirai » ceci n’était pas absolument exact, nous savions respecter son temps qui n’était pas extensible… mais nous avions ce petit clin d’œil entre nous.
Je me souviens, bien sûr des préparations et des campagnes d’élections. Des résultats de ces élections.
De la cérémonie de mariage de ma collaboratrice qu’elle a célébrée avec Marie Guite.
Des tranches de vie qui nous ont réjouies.
La VIE tout simplement, comme était Paulette.