Elle était l’énergie, le courage, la grandeur d’âme. Au long du chemin que chacun parcourt passent parfois quelques êtres dont la proximité s’éprouve comme un privilège. Ainsi d’elle.
Au Conseil régional, voici plus d’un quart de siècle, je la vis conquérir la place rare, entourée d’affection dans son camp, de respect partout, que lui mérita sa détermination civique. Elle y fut généreuse.
Plus tard, quand son destin la haussa, aussi désintéressé que fût son militantisme, au sommet de l’État, je saluai l’intensité de son engagement politique et de ses préoccupations sociales qui la protégeaient contre tout éblouissement.
Elle y fut précieuse. Les derniers temps, comme tous, j’admirai le rayonnement de sa vaillance et son combat contre les ravages du mal. Elle y fut libre, jusqu’au bout.