Paulette est arrivée à l’Assemblée Nationale, alors que j’y entamais mon second mandat. Nous ne nous connaissions pas, nous venions de régions différentes, de milieux différents et de métiers différents.
Elle avait été rocardienne, j’étais moi-même toujours fidèle à Jean-Pierre Chevènement. Par nos formations médico-sociales nous nous sommes très rapidement trouvé des points communs, des centres d’intérêts identiques, des analyses convergentes. Nous ne voulions pas nous contenter d’être des spectatrices des difficultés des Français nous voulions nous engager, proposer des solutions.
Nous sommes rapidement devenues des amies pas seulement des collègues, mais de vraies amies dans la vraie vie partagent d’ailleurs très rapidement cette amitié avec nos familles.
Cet engagement nous l’avons finalement finalisé dans ce partage dans le temps de la vice-présidence de l’Assemblée Nationale.
Revenue à la vie « civile » nous avons continué à faire vivre cette amitié en y incluant nos proches en particulier nos conjoints.
Paulette était une grande dame que l’on ne peut oublier. En tout cas en ce qui me concerne je sais que je ne l’oublierai pas.