Notre première rencontre, début d’une longue série !
Conseiller municipal à Chatillon, j’étais en charge du district et « rapporteur » ;
Ca devait être en 1992, je crois. Paulette est venue, avec Robert SCHWINT, porter la bonne parole dans les communes périphériques.
Réunion publique à Chatillon.
Je connaissais Robert SCHWINT pour avoir déjà papoté plusieurs fois dans le TGV avec lui mais c’était la première fois que je voyais, devant moi, Paulette GUINCHARD.
Pas mal de monde présent à cette réunion.
Brillant exposé de Paulette puis vint le temps des questions de l’assistance. De nombreuses questions sont posées dont celle-ci : « Est-vrai que les gens de Chatillon vont payer plus d’impôts que les gens des communes voisines ? »
Paulette répond « oui, sans trop développer ».
Alors moi, en simple conseiller, je lève timidement le doigt et ose dire que je n’étais pas d’accord parce qu’il était prévu une nouvelle ligne d’impôt avec 1% de prélèvement sur la base cadastrale et cela pour toutes les communes, y compris Besançon, donc 1% c’est 1% pour tous, donc on ne pouvait pas dire que Chatillon allait payer plus que les autres !
Paulette, évidemment, avec une belle pirouette n’a fait qu’une bouchée de moi et on est passé à la question suivante.
Arrive le moment du pot en fin de réunion et ne me tenant pas pour battu, je reviens à la charge vers elle mais en ayant le soin de me présenter comme étant le frère de Jacques PAGNIER, maire de Chaux-Neuve, qu’elle connaissait bien pour avoir travaillé avec lui sur certains dossiers. De plus son frère y était fromager. La discussion a donc vite tourné court…
Avec ce désaccord, je n’imaginais pas, et elle non plus, que cette première rencontre allait être le début d’une longue série et finir par un mariage.
Alors, évidemment, nous avons moult fois reparlé avec joie de cette première rencontre mais toujours, cette fois, plus sérieusement, des 1% du district : elle n’a jamais voulu reconnaitre et accepter mon point de vue. Elle prétextait que les bases d’imposition de Chatillon étaient plus élevées que celles des autres villages…
Et ce qui m’énervait le plus, c’est que mon frère a toujours pris parti pour elle : le fayot !