Cette nouvelle me plonge dans une profonde tristesse. Cette amitié a tellement compté : lorsque j’ai rejoint Robert Schwint et son équipe municipale de Besançon en 1989, elle avait un temps d’avance dans l’expérience de la vie publique : et déjà, j’admirais la passion de ses convictions et la force sincère de son lien avec les « gens ». Toute sa vie et jusque dans la souffrance de ces derniers mois, elle a été fidèle à ses engagements.
Mais surtout, et grâce à ce qu’elle était, elle restera dans l’histoire sociale de notre Pays. L’empreinte qu’elle laisse est considérable et ne sera jamais remise en cause ! En instaurant au 1er janvier 2002 l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), elle ouvrait un nouveau droit universel au bénéfice des Personnes Âgées (à l’égal de ce que fut en son temps la création des congés payés ou du RMI) A ce nouveau droit, un objectif immédiat : prévenir la dépendance et son cortège de maux. A ce nouveau droit, une ambition ultime : garantir la dignité de toute personne âgée et c’était ce qui donnait sens à son action. J’en ai été le témoin privilégié. Elle restera dans le cœur de nos concitoyens. Respect, reconnaissance et affection !