Zaza savait lutter pour le respect des personnes et les droits de celles en difficultés.
Elle était de tous les combats. Son attention aux plus démunis s’est manifestée.
Lorsque j’étais animatrice socio-culturelle aux Clairs Soleils dans le cadre de la réhabilitation des années 80, que ce soit avec « Safran » auprès des femmes qui méritaient une attention particulière, ou des familles en général.
Lorsqu’elle était Adjointe aux Échanges internationaux, elle n’a pas hésité à soutenir notre association « Aide et Amitié Franc-Comtoises au Liban » pour une action de formation par nos bénévoles enseignants dans des écoles de Beyrouth, afin de soutenir la francophonie tant réclamée. Et encore récemment après l’explosion d’août 2020, son engagement personnel rejoignait les dons collectés pour aider à la reconstruction.
Lorsqu’elle était en déplacement, son souci de ne pas laisser se cogner à la porte de son bureau les nombreux visiteurs, la portait à dire à notre bureau voisin « Surtout merci de parler aux gens, vous prenez leurs noms, leurs messages, svp, vous leur dite que je reviens… ». A son tour elle savait aussi orienter dans d’autres services des personnes égarées, comme ce monsieur âgé qui passait pour fou, nous lui avons évité un transfert à Novillars alors qu’il avait besoin d’être accompagné dans un logement.
Envers « Habitat et Humanisme » dans le projet de création d’une maison relais pour les personnes en difficultés psychiques, gérée par « Les Invités au Festin » pour exercer en commun la psychiatrie citoyenne. Ses compétences concernant le soin ont été très précieuses.
Zaza recherchait aussi le sens, l’éthique, la justice et la cohérence dans les actions, lorsqu’elle a rejoint le groupe de réflexion « Foi et politique » créé par Louis Mauvais pour des élus demandeurs.
Elle manifestait son intérêt pour la sauvegarde du patrimoine architectural de Ronchamp, avec la chapelle Le Corbusier et les constructions de Renzo Piano, en voulant transmettre, auprès de ses réseaux, des documents d’information traduits en diverses langues.
Zaza était simple, de nature pas fière (même avec tous ses engagements publics, ça ne lui a pas monté à la tête, comme on dit) et n’hésitait pas à faire part avec humour de ce qu’elle apprenait tous les jours, comme par exemple au début de son arrivée à l’Environnement, aux Espaces verts à la Ville, elle nous avait fait bien rire en disant : « moi qui croyais que les arbres penchaient à cause du vent ! » alors qu’ils cherchaient la lumière en poussant.
A l’Assemblée nationale elle s’offusquait du budget qui était alloué pour aller chez le coiffeur ou pour renouveler sa garde-robe, il y avait mieux à faire pour l’intérêt général !
Elle aimait les activités de détente simples, comme ses broderies qu’elle avait plaisir à offrir.
Merci Paulette pour tout ce qui reste imprimé dans nos cœurs et qui ne s’effacera pas.