Paulette Guinchard… Ah oui, Zaza !
C’est avec ce surnom que je l’ai connue quand elle travaillait chez « Campo » avec ma sœur. J’avais une quinzaine d’années peut-être.
1984 : j’ai 28 ans, je suis dans la salle des mariages à la mairie de Besançon. Monsieur le Maire ne devrait pas tarder, la porte s’ouvre… c’est Paulette Guinchard qui entre avec un grand sourire et son ruban tricolore qui lui barre le buste. Je suis surprise et ravie ; loin d’avoir un discours un peu banal, c’est avec des mots émouvants, chaleureux, justes et sincères qu’elle nous touche. J’ai eu bien du mal à retenir mes larmes. Merci, Zaza, pour ces paroles qui sont allées droit au cœur.
Les années passent, et ma mère devient un relai de terrain pour les personnes âgées. Elle était même un peu étonnée et surprise que Paulette soit si proche et attentive à ce qu’elle lui disait. Et quand ma mère évoquait ses échanges avec Paulette c’était toujours avec beaucoup d’estime et de respect.
Paulette a marqué des étapes importantes dans notre famille tout au long de notre vie, et toujours avec beaucoup de simplicité et sincérité.